L'Europe soutient la nouvelle constitution

Publié le par province Ouarzazate

Le Maroc devient "partenaire pour la démocratie" du Conseil de l'Europe

 

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a octroyé, mardi 21 juin, au Maroc, le statut de "Partenaire pour la démocratie", souhaitant que d'autres pays de la région puissent bientôt la rejoindre.

 Cette décision "nous conforte dans nos choix stratégiques", a souligné le président de la Chambre des conseillers (chambre haute) du Maroc, Mohamed Cheikh Biadillah (à gauche sur la photo). Le président de la Chambre des représentants (chambre basse), Abdelouahed Radi, a, quant à lui, remercié l'organisation paneuropéenne pour ce"signe encourageant et de confiance", bien que le Maroc ne soit "pas ici pour recevoir un certificat de bonne conduite", a-t-il souligné.Conseil de l'Europe

"Je peux vous assurer que les droits de l'homme sont respectés pareillement sur tout le territoire" a-t-il affirmé aux parlementaires réunis à Strasbourg. "La nouvelle Constitution proclame solennellement le droit à la vie", a-t-il assuré, alors que le royaume observe un moratoire sur la peine de mort. Les Marocains doivent se prononcer par référendum le 1er juillet sur des amendements constitutionnels annoncés vendredi par le roi Mohammed VI, qui renforcent notamment le rôle du premier ministre.

ASSISTANCE À L'ORGANISATION DES PROCHAINES ÉLECTIONS

Le président de l'APCE, Mevlut Cavusoglu, a évoqué les outils dont dispose le Conseil de l'Europe, dont le Centre Nord-Sud installé à Lisbonne et la Commission de Venise dont le Maroc est en fait déjà membre depuis un an. "Nous pouvons prêter assistance à l'organisation des prochaines élections et envoyer des observateurs", a-t-il rappelé. Rapporteur du projet de partenariat, l'Italien Luca Volontè a souhaité que "la Tunisie demain et qui sait l'Egypte, et dans quelques années la Libye ou la Syrie entament un partenariat qui ne signifie d'ailleurs pas une adhésion".

La résolution adoptée mardi engage le Maroc à promouvoir la participation équilibrée des femmes et des hommes à la vie publique et politique, la liberté de religion, la démocratie locale et régionale. Elle demande à Rabat de supprimer la peine de mort du code pénal, de lutter contre la corruption et de garantir l'indépendance et l'impartialité des juges. La délégation marocaine – six parlementaires et leurs suppléants – ne disposera pas de droit de vote à l'APCE, qui regroupe 47 Etats européens.

(Source : Le Monde.fr - AFP)

Publié dans Actualité du Maroc

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